Le Cigref, Syntec Numérique, Syntec Conseil et Tech In France ont proposé un « Pacte pour le numérique » pour sortir de la crise, relancer l’économie et agir pour le futur, la question de l’emploi via les nouvelles formes de travail restant un des points clefs de la relance.
« Une génération nouvelle aspire à mettre ses compétences au service de ses employeurs suivant des modalités inédites et peu compatibles avec la législation du travail dans sa forme actuelle. Freelances, slashers, travailleurs indépendants, porteurs de projets, une partie significative et croissante de la compétence numérique se développe sous ces formes nouvelles, auxquelles les entreprises traditionnelles ont difficilement accès. Nos quatre associations demandent que, dans le cadre du cadre du dialogue social, les entreprises du secteur numérique puissent mobiliser ces compétences de manière simplifiée. ».
Force est de constater que si la pandémie a confiné 70% des collaborateurs IT à domicile, elle a été aussi l’occasion d’un développement inédit du besoin d’outils numériques pour conforter la nécessaire dématérialisation en un temps record et de la prise de conscience d’une transformation digitale devenue incontournable pour l’ensemble des secteurs économiques quelle que soit la taille de leurs acteurs.
Les petits éditeurs et ESN ont été cependant impactés (40% des développeurs salariés considèrent que leur emploi est menacé) et vont devoir trouver des leviers d’employabilité pour répondre à une demande prégnante de production et d’innovation tout en assurant un niveau de marge suffisant pour retrouver un équilibre fragilisé.
Les intermédiaires avaient déjà jeté leur dévolu sur le portage salarial comme partenaire RH de leurs ressources : en se recentrant sur leur cœur de métier, ils accompagnent mieux les enjeux opérationnels de leurs clients et se donnent les moyens d’une fidélisation de leurs ressources en mode mission par le CDI mis en place en portage salarial. C’est sans compter l’optimisation financière liée au statut d’entrepreneur du salarié porté qui permet également, à TJM égal, de valoriser jusqu’à 20% les revenus nets de ces derniers.
Si les grands comptes articulent leur innovation numérique en bénéficiant de l’accompagnement d’intermédiaires prestataires de services ou dédiés à la chasse complexe de profils opérationnels associés à un marché aussi tendu que volatile, ces derniers articulent leur stratégie de gestion des ressources entre salariés, indépendants et salariés portés. Face au gel des recrutements et à la difficulté qu’ont connu 60% des indépendants pendant la pandémie, faute de couverture sociale suffisamment riche pour leur permettre d’absorber une fluctuation de leur activité, le portage salarial apparait comme le levier de flexi-sécurité de l’employabilité.
Mobiliser des compétences de manière simplifiée, telle est la volonté des entreprises pour répondre non pas seulement à la généralisation de la digitalisation qui mobilise les consultants IA et data, mais aussi à l’urgence absolue de la cybersécurité. La mise en place dans la précipitation du télétravail n’a fait qu’accroitre les risques de fraude, d’usurpation d’identité et de fuite des données qui font craindre une deuxième pandémie, cette fois numérique.
En 1988, le portage salarial a été conçu de manière totalement avant-gardiste, anticipant cette nécessité de simplification de l’employabilité associée à la nécessaire sécurité sociale des travailleurs qui fait partie de l’ADN français. Le salariat gelé, l’entreprenariat fragilisé, que reste-t-il de raisonnable à l’heure d’une reprise qui appelle à la dynamique sans capacité de financement autre qu’un statut qui responsabilise tout en protégeant ?
C’est pour cette raison qu’ETM Group souhaite développer une structure dédiée au numérique, Ax-IT : pour apporter aux acteurs de la relance la souplesse dont ils ont besoin, la sécurité de leurs prestations, la protection sociale de leurs experts.
Télécharger gratuitement notre guide du consultant
Comment le portage salarial répond au nouvel écosystème du travail